PATRIMOINE

La Chapelle Sainte Barbe

 

La commune a été informée en décembre 2018 de la volonté de Mme Elisabeth T’KINT de ROODENBEKE de faire donation à la commune de Marolles-les-Buis de la petite chapelle  Sainte Barbe, située sur le territoire de la commune. Le conseil municipal a accepté à l’unanimité cette donation.

La municipalité adresse ses plus sincères remerciements à Mme de ROODENBEKE.

Il n’a été fixé aucune contrepartie à l’acceptation de cette donation. Néanmoins, l’unanimité s’est faite au sein du conseil pour procéder dès que possible à une rénovation conséquente de ce bien.

 

La chapelle se situe près des Rieux, sur le vieux chemin qui menait jadis de Marolles à Thiron, en passant par Saint-Hilaire-des-Noyers.

 

LEGENDE DE SAINTE BARBE

 

Un jour, dit la légende, un bûcheron, en sciant une vieille « trogne de chêne », sentit que sa scie ne voulait plus aller. Il se demanda bien pourquoi, retourna le tronc et recommença à scier de l’autre côté  jusqu’à ce qu’au même niveau, l’instrument rebelle refusa d’entamer le bois. Il découvrit alors, dans le cœur du chêne, une statue de Sainte Barbe. Il en avertit tous les habitants de Marolles et M. le curé, qui décida d’abriter la Sainte dans son église. Mais, le lendemain, elle avait disparu. On accusait déjà une main criminelle quand on vit arriver, tout essoufflé, au presbytère, le bûcheron qui avait retrouvé la statue au creux du chêne. Tout content, il la rapporta, mais Sainte Barbe, qui ne voulait pas être prisonnière de l’église de Marolles, s’en retourna encore dans le vieil arbre. Chacun comprit qu’il fallait l’y laisser. On édifia donc une petite chapelle près du tronc, et la pièce de terre de Sainte Barbe se vit toujours miraculeusement épargnée de la grêle et de la foudre.

 

SAINTE BARBE

 

Sainte Barbe est une sainte de l’église catholique, fêtée le 4 décembre.

 

Barbara ou Sainte Barbe aurait vécu au milieu du IIIe siècle à Nicomédie en Asie Mineure, aujourd’hui Izmit, un port de Turquie, sur la mer de Marmara.

Son père, un riche païen, un satrape du nom de Dioscore, voulut protéger sa virginité (ou la protéger du prosélytisme chrétien). Il l’enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa.

Au retour d’un voyage, Barbara lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité, et qu’elle était chrétienne.

Furieux, le père mit le feu à la tour.

Barbara réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna à d’affreux supplices. Comme la fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille.

Dioscore la décapita et fut aussitôt châtié par le Ciel : il mourut frappé par la foudre. Quand les chrétiens vinrent demander son corps, ils ne purent la nommer que « une jeune femme barbare ».

Sainte Barbe est généralement représentée avec un ou plusieurs des attributs suivants : une tour à trois fenêtres, un éclair, un livre, une couronne de martyre.

Les catholiques prient donc Sainte Barbe pour se protéger de la foudre. Mais elle est aussi la patronne des architectes, des pompiers, des mineurs, des artilleurs, métallurgistes et autres corporations liées au feu.